mardi 27 septembre 2011

Leh et son festival









On est sous le charme de cette ville. Les paysages sont indescriptibles : imaginez, un désert froid avec de hautes montagnes, des sommets enneigés où au fond des vallées on a planté des abricotiers et des champs d’orge. 

Le lendemain de notre arrivée, on apprend que le festival de Leh commence dans un jour pour quinze jours. C’est une belle surprise pour nous. On assiste à l’ouverture du festival où les personnes sont habillées de manière très colorées. Beaucoup de sourires et de beaux visages. On découvre les différents contrastes culturels entre les indiens, les moines bouddhistes, les musulmans et les laddakis. Tous sont présents pour la fête, sauf certains qui ne veulent pas lâcher leurs boutiques pour éviter de rater un touriste. 

On passe de bons moments en compagnie de Giovanni, Lisa et Emilie ainsi que de Thomas, français qui est tombé sous le charme de la Sand. Avec eux, on déguste nos premiers momos(raviolis aux légumes ou au fromage) dans un petit restaurant tibétain, les naans au fromage (galette), le dal (sauce épaisse généralement avec des lentilles), le sizzler (plat de légumes apportés sur une pierre) et le thé au lait sucré.

jeudi 22 septembre 2011

Srinagar et l'houseboat maudit







Juste avant de passer le check point de sécurité à Shanghai, le Guims remarque qu’il a oublié de mettre son couteau suisse dans son sac à dos. On essaye de le camoufler dans notre sac à main mais cela ne passera pas. Là, un des agents montre au Guims où ressortir pour aller enregistrer le couteau via la soute. Ce dernier s’exécute mais lorsqu’il arrive au guichet de l’enregistrement le personnel lui demande de l’emballer dans un carton, ce qu’il n’a pas sous la main. Il lui montre où il peut trouver un carton et il s’y rend. Là, la taille minimum du carton est d’environ 50 cm et il coûte 25 yuans. Le Guims n’a que 15 yuans et un peu de monnaie. Après discussion, le Guims a droit au carton pour 15 yuans puisque le vendeur ne veut pas de la petite monnaie. En bref, un carton en sagex de 50 x 30 x30 cm juste pour un couteau suisse. Bon moment de rigolade.  

On arrive à New Dehli à 2h00 du matin à l’aéroport où on dort quelques heures parterre. Ensuite,on prend le métro pour aller en ville et c’est là que tout s’enchaîne. On fait quelques pas dans la rue et on se fait accoster par un taxi-vélo. Comme on n’arrive pas à se repérer, on lui demande de nous emmener à Connaught Place qui se trouve soit disant au bout de la rue. Il nous emmène sans nous demander à un office de tourisme. Durant le trajet, on voit la grande pauvreté de l’Inde tant redouté par leGuims. On entre à l’office pour leur demander une guesthouse.Là, on ressort avec une carte de Dehli, un planning pour les jours à venir mais pas de guesthouse. On essaye de se repérer à nouveau mais on n’y arrive pas puisque tous les panneaux sont écrits en indien.  On flippe de ne pas pouvoir se repérer et on suit un autre mec qui nous dit qu’il peut nous aider à trouver une guesthouse. On arrive dans un second office de tourisme et on discute. Il n’y a pas de guesthouse selon nos prix, la route pour Leh est fermée à cause d’inondations et il n’y a qu’un seul endroit pour y aller. On est obligé de passer par Srinagar. Ensuite, prendre un bus jusqu’à Leh. Face à tous cela, sous la pression, on n’a pas le choix et on s’envole le même jour à 13h00, direction Srinagar.

On atterrit à Srinagar avec quelques craintes car tout se ce qui nous est arrivé n’était pas prévu. Nos hôtes nous conduisent à un houseboat et non à une guesthouse. Sur ce trajet, on est surpris d’une forte présence militaire. Un jour après, on apprend qu’on se trouve au Kashmire, ancienne zone de tension avec le Pakistan. Depuis cinq ans, cette zone du pays est tranquille et l’afflux touristique est grandissant. Petit à petit, on reprend confiance et on arrive enfin à obtenir des informations. On découvre gentiment que tout est mensonge. La route pour se rendre àLeh est ouverte et on s’est fait avoir par des rabatteurs et des offices de tourisme corrompus.Sur l’houseboat, on ne peut sortir quand on veut car on a besoin d’une barque. Le soir, on n’a pas un seul moment tranquille car des copains du patron viennent nous vendre n’importe quoi. Les repas sont hors de prix (ce qu’on découvrira plus tard) mais comme c’est le ramadan c’est le seul lieu où on peut manger. Pour couronner le tout, le patron veut nous faire payer les petits déjeuners alors que c’est compris dans le prix global qu’on a payé à New Dehli. Le patron insiste également pour nous vendre un trekking dans les alentours. On ne se sent pas en sécurité dans cet endroit car tous sont des copains et tous se sait. Depuis le début du voyage, on ne s’est jamais senti comme cela. 

Après nos deux nuits, on part direction Pahalgam en bus pour faire un trekking en autonomie dans cette région. Il y atellement de militaire sur les routes que cela ne nous met pas en confiance. On passe deux jours là-bas dans une super guesthouse avec des gens honnêtes. Là, on a accès àLonelyPlanet et on prend toutes les informations souhaitées. On partage un souper avec une indienne et son fils qui nous donne des conseils sur les prix réels, la corruption du pays et d’autres choses. La pluie nous décourage à faire un trekking et la région ressemble beaucoup  à la Suisse. Là, c’est décidé on part sur ce qu’on voulait voir, la ville de Leh. On retourne donc pour une nuit à Srinagar où un jeune insiste pour qu’on aille dormir chez ses parents qui ont un houseboat. Le Guims négocie chaque point avant d’aller chez lui et l’avertit que s’il nous raconte des mensonges, on repartira. Tout se passe pour le mieux, on dort chez l’habitant où on goute un délicieux thé du Kashmire. Juste avant de dormir, on entend un bruit sous le lit. La Sand croit que c’est le Guims qui s’amuse. Ce n’est pas lui alors la Sand court allumer. On regarde sous le lit et là, un rat vient de se faire piéger dans une cage. Au début, le Guims croit que c’est leur animal de compagnie et la Sand lui fait remarquer qu’il y a un bout de fromage dans la cage. Le Guims avertit les propriétaires qui prennent le rat et on ne le reverra pas. La Sand est horrifiée et entend pleins de bruits. Elle passe une nuit mitigée entre les bruits de rats fictifs et les appels à la prière de la mosquée. On est à la veille de la fin du ramadan et un haut-parleur se trouve près de l’houseboat.  

Le Lendemain, on prend une jeep pour Leh.En route, on fait la connaissance de Giovanni, étudiant italien à New Dehli, Frank et Sandra, allemands qui commencent leur voyage de 8 mois et Emilie et Lisa, anglaises en vacances. 

Pour conclure ce chapitre, on constate que de changer d’un pays à l’autre est à chaque fois difficile. Il y a le changement de monnaie, on ne connait pas les prix réels et cette fois on n’avait pas de personne de contact sur place. On a découvert une région où la religion musulmane est très présente. Très souvent, la Sand ne sentait pas à l’aise du au regard insistant des hommes.A Srinagar, les gens rencontrés sont très forts en buisness et très doués à vous faire culpabiliser si vous n’achetez rien. On est arrivé à un certain stade où ils nous harcelaient. Dans les rues, il y avait que des hommes et les femmes ? On en a vu quelques-unes,voilée et même portant la bourka. 

jeudi 1 septembre 2011

Shanghai, des vacances dans les vacances










A Shanghai, on retrouve Eric, un ancien copain d’apprentissage du Guims. Depuis deux ans, il travaille dans cette grande ville en tant que responsable technique pour Swatch group chinois. Il nous accueille dans son appart où l’on vivra deux semaines. On passe deux jours avec David, un compatriote jurassien qui termine ses vacances après avoir passé du bon temps en Australie. On se retrouve entre bon jurassien et on refait le monde.

Shanghai est une ville en pleine essor et on la surnomme « New York d’Asie ». A chaque coin de rue il y a des buildings et des fastfoods. Cette ville est un mélange culturel qui représente une Chine moderne où l’économie est florissante.

Eric, notre guide culinaire nous emmène chaque soir découvrir de nouvelles saveurs et il prend soin de choisir nos mets. Nos papilles gustatives voyagent en Italie, en Inde, au Mexique, en Thaïlande, au Japon et elles retrouvent aussi des saveurs connues. On va se souvenir fort longtemps des délicieux sushis ainsi que du bœuf fondant dans notre bouche avec une excellente sauce au beurre. D’ailleurs, la Sand terminera la sauce avec une paille. On retrouve également le bonheur de consommer des desserts tel que la crème brûlée et les brownies au chocolat avec de la glace vanille.

On passe beaucoup de temps à faire la demande de visa indien avec un site internet qui fonctionne très mal. On est obligé de faire notre demande en online, de refaire des photos et de réimprimer plusieurs fois le formulaire dû à des fautes de frappe. Beaucoup d’énervement pour enfin obtenir le visa au bout de six jours ouvrables. C’est pour cette raison qu’on passera deux semaines à Shanghai.

On profite du confort que l’appartement d’Eric nous offre. On dort sur un bon matelas dans notre propre chambre, on regarde des films jusque tard dans la nuit et on fait de bonnes grasses matinées. C’est également l’occasion de définir la suite de notre voyage, de se remettre à jour par rapport au blog et de faire un check up de nos finances.
 
Le week end, on vit comme le businessman. Petit déjeuner copieux à « wagas » ou « fresh elements » dont la composition est la suivante : café latte, smoothie mango, œufs brouillis, légumes (oignons et pommes de terre), toasts avec beurre et confiture, petite salade de fruits et steak de bœuf. De quoi tenir tout la journée. Quelques activités sportives telles que le squash (au fait businessman, digéré le 7 à 1 contre Guiguelette ?) et la piscine (Sandron et son zizi tout dur et Ericon avec ses gros nichons). Et le soir venu, un succulent repas accompagné d’un bon verre de rouge sans oublier le dessert, un délicieux mango delicious.

On ne fait pas que les glandus, on aide au déménagement d’Eric qui passe du 18ème au 28ème étage. Pendant qu’Eric travaille, la Sand fait tous les cartons et le Guims l’encourage. Dans le nouvel appartement, on doit tous prendre nos repères et on se sent comme si on était en colocation. Pour vous dire, on se rend tous les trois chez Ikea pour meubler « notre appartement ». Le Guims monte un des meubles pendant que la Sand et l’Eric l’encourage.

Eric, on souhaite te remercier encore une fois pour ton accueil, ta générosité et tous les bons moments partagés ensemble. On espère te retrouver un peu plus loin dans notre voyage pour une nouvelle semaine gustative.