vendredi 18 novembre 2011

Trek de 23 jours autour de l'Everest











On part découvrir l’Himalaya en semi autonomie (moitié lodge, moitié sous tente avec notre propre nourriture) et sans guide. Pour s’acclimater à l’altitude, on commence le trek depuis Jiri où l’on passe cinq cols entre 3000 et 3500 mètres d’altitude afin d’atteindre Lukla. Ces six premiers jours sont difficiles au niveau physique avec des montées et des descentes très raides. On pense en premier lieu faire le trek du camp de base de l’Everest. Suite à une discussion avec un couple de français rencontré sur le chemin, on change nos plans pour faire le trek des trois cols (Renjo La 5345 m., Cho La 5420 m. et Kongma La 5535 m.) ainsi que deux points de vue, le Kala Pattar (5545 m. vue sur l’Everest) et le Chhukung Ri (5546 m.). Durant une quinzaine de jours, on se situe entre 4800 et 5500 mètres d’altitude. On se rend compte que marcher au-dessus de la barre des 5000 nous demande un grand effort. Après 4-5 heures de marche, on est en général très fatigué et pour reprendre de l’énergie on mange énormément.  

Les moments forts sont :  

- Les sherpas (porteurs). Durant tout le trajet, on rencontre de nombreux sherpas qui nous impressionnent par la quantité de choses qu’ils portent. Une lanière accrochée au panier vient se poser sur leur front. Tout ce poids est supporté par la nuque. En général, le poids maximum autorisé est de 30 kg. Mais comme ils sont payés par rapport au poids porté, ils arrivent parfois qu’ils portent jusqu’à 60 kg. Entre autre, sachez que les porteurs ont une tête de moins que nous, que les sentiers sont difficiles et ils sont souvent en sandalettes. Il y a deux types de sherpas. Les locaux qui portent souvent des denrées alimentaires, de l’essence ou autres et le deuxième type qui est « le porteur pour touriste ». On a vu énormément de sherpas de deuxième type et on trouve juste scandaleux le poids des bagages et toutes les choses inutiles portées (ordinateur portable, plusieurs livres, plusieurs vestes, parfum etc…). Les sherpas passent des cols verglacés ou enneigés avec leurs sandalettes et munis d’une toute petite veste. On a beaucoup d’admiration et de respect pour eux. Pour une fois, un petit conseil pour les lecteurs. Si un jour vous engagez un sherpa, réfléchissez à ce que vous mettez dans vos bagages et prenez l’essentiel. On a fait 23 jours avec les mêmes habits, jour et nuit, sans se doucher et tout est bien allé.  

- Les différents lodges. Soit ils sont simples et amicaux, soit ils sont « chics » et chers. On a toujours privilégié les lodges dans des villages un peu reculés de la masse touristique. Dans chaque lodges, il y a une seule pièce qui est chauffée par un poêle et qui est alimenté par des beuzes de yaks. Ce qui est sympa, c’est que les gens sont obligés de se rapprocher. Au niveau nourriture, sur le menu, on trouve vraiment de tout (pizza, pasta, steak, heineken, mars, springels et bien d’autres choses). Ce qui nous a le plus choqué est que le Dal Bat (plat traditionnel) est plus cher que la pizza. Business is business. 

-Nuit au monastère. En fin de journée, on arrive péniblement à Namche où la plupart des guesthouses sont bondées. On aperçoit un monastère et on va se renseigner si on peut passer la nuit-là. Ce lieu abrite un moine qui nous fait visiter et qui aux premiers abords, refuse notre demande. Après la visite, il nous invite à boire le thé népalais et à manger des biscuits. Il est réfugié tibétain. Le courant passe bien même si l’anglais est difficile pour lui. Après avoir partagé notre repas  et avoir appris quelques mots tibétains, on finit par dormir dans la chambre des prières. On est fasciné de dormir dans ce lieu où quelques bougies et de l’encens bercent notre nuit. C’est la première fois qu’il accepte que des gens de passages dorment-là. Normalement, il n’a pas le droit d’héberger des personnes (selon les villageois) mais il nous explique que son cœur est tibétain et qu’il ne peut qu’accepter. Il nous demande juste de garder cette nuit sous silence. On part le lendemain matin très tôt et par la petite porte pour ne pas se faire remarquer. Lors de notre retour sur Namche, on va lui dire au revoir et on lui offre notre petit réchaud à gaz de Mongolie. Il reçoit ce cadeau avec des yeux d’enfant. Un joli lien s’est créé et avant de partir, il nous offre à chacun le châle blanc en soie tibétain. 

- Il est où le col ? Depuis deux jours, on ne croise plus personne sur le chemin et on cherche patiemment trois lacs mentionnés sur notre carte. Le troisième jour, on se retrouve entre deux glaciers où en face de nous, d’énormes pics blancs se dressent tel un mur infranchissable. Notre carte n’est pas assez précise pour savoir où l’on se situe. On imagine un passage possible pour le col mais ce dernier est complètement enneigé. La prise de risque est trop grande et on décide de rebrousser chemin. Le Guims est très énervé de ne pas l’avoir trouvé et il ne comprend pas où on a pu se tromper. Après une énorme journée de marche, on arrive exténué à un lodge où on passe la nuit. Le village comporte trois maisons et est nommé Araya. Le lendemain, on pense redescendre sur Namche et prendre un autre sentier pour se rendre à Gokyo. Au moment de partir, un sherpa qui arrive au lodge, nous explique que le col est devant nous. La route prise ces derniers jours allait à la frontière tibétaine. Cette dernière est fermée et surveillée par les militaires chinois. Apparemment, si on s’approche trop prêt du col, il tire sur les marcheurs ! Malgré les difficultés rencontrées, ces trois jours ont été magnifiques pour deux petits suisses égarés dans l’immensité de l’Himalaya. 

-Le matos du Guims qui lâche. Premièrement, entre Jiri et Lukla, un des bâtons de marche du Guims grippe et il ne peut plus l’utiliser. Deuxièmement, on est tranquille sous la tente à 5000 mètres d’altitude quand on entend un drôle de bruit. Aux pieds du Guims, une partie intérieure de sa natte s’est décollée et cela forme une boule. 15 minutes plus tard, sa natte se transforme en un gros boudin pneumatique. Une nuit horrible attend le Guims à -5 degré mais la Sand lui fait une place sur sa natte tellement il a froid. Troisièmement, le Guims veut ouvrir sa veste et il se rend compte que la fermeture éclair a lâché. Par chance, il y a une deuxième fermeture éclair à l’intérieure ce qui lui permet de continuer en étant au chaud. Pour terminer, un de ses gants se déchire alors qu’il est en train de les enlever. Ils sont toujours utilisables mais les bouts de doigts de la main droite restent à ce jour à l’air. Etonnamment, le Guims durant toutes ces péripéties ne s’est pas énervé et il a su s’adapter. Comme quoi, tout évolue !!!!! 

- La fraicheur des nuits et comment survivre ? En approchant de la barre des 5000 mètres, le froid et l’humidité sont réellement difficiles à vivre sous notre tente d’été. Dormir de nuit à -10 ou tout gèle, que ce soit notre tente, nos sacs à dos ou l’eau, il devient primordial de trouver des astuces pour garder le chaud. Accrocher nos sacs de couchage ensemble. Mettre la couverture de survie sur nos sacs de couchage. Utiliser la natte fichue pour se protéger du vent. Mettre la Katadyn ainsi que l’appareil photo entre nous pour éviter qu’ils gèlent. Toujours boire un thé chaud juste avant de se coucher. A 18h30, la nuit tombe et pour économiser notre lampe frontale, on se couche. On dort bien jusque vers 2 heures du matin. Ensuite, on attend patiemment les premiers rayons du soleil vers 7h30 ce qui nous permet de tout ranger avec un peu de chaleur. 

- La beauté et la difficulté des cols. Les cols ou les points de vue que l’on souhaite atteindre ne sont pas des plus évidents. Entre le froid, la neige, la glace, le vent ainsi que les fortes montées et descentes, tout cela nous demande beaucoup d’énergie. Et c’est sans compter sur les deux nuits qu’on passe à plus de 5000 mètres d’altitude tout proche des cols. Le réveil glacé n’est pas des plus aisés. Ranger nos affaires gelées, mettre des souliers de marche gelés, replier notre tente d’été givrée, boire de l’eau gelée et réchauffer nos bouts de doigts glacés. Même si maintenant on en rigole, sur le moment ce fut vraiment des instants difficiles. Par contre, après avoir passé la difficulté, quel bonheur de découvrir un paysage éblouissant sur la chaîne himalayenne.

- Les belles rencontres. Dès le début du trajet, on rencontre trois israéliens, Ashkan, Itay, Omri et une américaine, Gwen. On ne fait pas le chemin ensemble mais on les croise régulièrement et on dort parfois dans les mêmes lodges. A chaque retrouvaille, c’est toujours d’agréables moments de rigolades. C’est pareil pour un couple d’australiens et un couple de franco-galois. 

-Grande frayeur. Début de matinée, la Sand n’est pas au mieux de sa forme et pour s’assurer du bon chemin, on décide de se séparer afin de se retrouver plus loin. La Sand dit : « je continue sur le sentier » pendant que le Guims coupe à travers les collines. Résultat, après 30 minutes sans se voir, c’est la panique à bord. La Sand croit que le Guims a peut-être fait un malaise et qu’il est inconscient quelque part dans les collines. Le Guims suppose que la Sand a glissé sur un caillou gelé près d’un ruisseau et qu’elle est peut-être inconsciente dans l’eau glacée. On crie les deux afin de se trouver mais le vent couvre nos voix. On imagine les deux le scénario le plus catastrophique. Le Guims revient sur ses pas et aperçoit enfin la Sand qui le cherche. On est les deux soulagé de s’être retrouvés et des larmes coulent dû à la peur d’avoir perdu l’autre à tout jamais. C’est fou comme on peut se faire rapidement des films mais en même temps, la montagne est un lieu où la prudence doit être de mise. 

-La Sand et son mal d’altitude. En redescendant du point de vue du Kala Pattar, la Sand avertit le Guims que sa vision se trouble. On s’arrête pour faire une pause et on mange quelque chose. On décide de repartir et après une demi-heure de marche, le Guims remarque qu’elle est toute blanche. Il lui demande comment elle va mais elle ne peut pas lui répondre. Cette dernière n’arrive plus à parler. Il lui est impossible de faire une phrase et il n’y a que quelques mots qui sortent de sa bouche. On s’arrête et le Guims lui fout une engueuler monumentale car la Sand ne l’a pas averti que ça se dégradait. On s’arrête durant trois quart d’heure et le Guims demande aux personnes qui passent s’ils n’ont pas du thé chaud. Un village se situe à dix minutes d’où on se trouve et on repart. On arrive dans un lodge où la Sand va se reposer. Le Guims est au restaurant et la Sand se pointe pour lui dire qu’elle doit vomir. Il pense que c’est un gag car il ne l’a jamais vue vomir. Résultat des courses, un sprint direction les toilettes et une vidange d’estomac. Après cet évènement, tout se remet gentiment en place. Sacré Sandrine.

-La montagne, un business. Au Népal, pour la quasi-totalité des trekkings, il est obligatoire d’avoir un permis plus une entrée du parc où se déroule le trek. Apparemment, c’est pour la sécurité du marcheur. On a fait l’expérience. En effet, de nombreux check point sont bien sur le chemin pour vous demander vos permis et même parfois votre nom et numéro de passeport. Par contre, durant notre retour, aucun check point ne nous a demandé ni nos noms, ni nos permis. Un seul check point nous a demandé notre ticket d’entrée et c’était juste pour mettre une griffe de sortie, histoire que les billets ne soient plus utilisables. Comme quoi, s’il arrive quelque chose, il impossible de savoir quelles personnes sont sorties du parc. Sécurité ou business ?

Ce trek a été magnifique dû à la diversité des paysages. On a commencé par beaucoup de verdures (jungle) pour gentiment découvrir les sommets enneigés. On est un peu déçu car l’atmosphère des premiers alpinistes a perdu beaucoup de son charme. Imaginez les premières expéditions dans les années 1955… Aujourd’hui, ce sont des troupeaux d’humains qui se suivent et qui peuvent déguster leurs petites pâtisseries et boire leurs bières en regardant M. Everest. Sur le trajet du camp de base de l’Everest, on a vu des personnes qui n’aiment pas marcher, munies d’un équipement tel Mike Horn, souffrant et soufflant comme s’il s’agissait de leurs premières marches. Aux yeux de beaucoup de touristes, ce n’est pas le plaisir de marcher, ni la passion des montagnes qui les motivent mais juste de voir le plus haut sommet du monde et se vanter de l’avoir vu. Cela reflète assez notre monde actuel où l’important n’est pas le chemin parcouru mais de pouvoir dire aux autres : « je l’ai vu ». Alors que si on élargit le regard, M. Everest n’est pas tout seul, il fait partie d’un tout nommé Himalaya, qui est absolument splendide dans sa totalité.  



dimanche 13 novembre 2011

Kathmandou et ses environs










Après l’Inde, on a besoin de se reposer psychologiquement alors on trouve une belle guesthouse avec un beau jardin. On découvre Kathmandou en se promenant dans Thamel le quartier touristique. Nos papilles gustatives sont heureuses car on redécouvre la nourriture occidentale (bidoche, pizza, pasta, boulangerie) et comme dessert du vrai Toblerone au chocolat blanc, quel délice ! Durant plusieurs soirs, on retrouve notre ami, sud-coréen, pour partager le repas et découvrir la nourriture coréenne. Comme il y a une grande fête hindouiste, il est impossible de trouver un bus pour aller visiter les alentours. Alors on profite de marcher en ville en passant par Dubar Squar et au Monkey Temple. 

Les moments forts sont :

-          -La fondue de yak. Comme chaque soir, on retrouve notre ami coréen pour aller souper. En chemin, on rencontre Lucille, française, qui loge dans notre guesthouse. On leur propose de découvrir la fondue de yak. Constat : on passe une agréable soirée en très bonne compagnie. Par contre, on est déçu car le fromage ressemble à une béchamel et le pain est ce qu’on appelle chez nous du pain brioché. D’autre part, l’addition n’est pas sucrée comme le pain mais très salée. Vivement la vraie fondue de Bourrignon!

-          -Notre béa de Boddnath. On se balade dans les rues et le Guims se fait interpeller par une dame hindoue avec son bébé. Elle lui demande d’acheter du lait pour son enfant. Avec son grand cœur et l’accord de la Sand, on va lui acheter du lait en poudre. Elle est très contente et veut nous inviter à boire un thé chez elle. On refuse mais elle insiste tellement qu’on lui donne le numéro népalais en lui mentionnant qu’on sera probablement demain dans le même quartier. Le lendemain, le Guims reçoit un appel de cette dame pour savoir où on se retrouve. On lui donne alors un rendez-vous en début d’après-midi. On la rejoint et après avoir trouvé un taxi on se rend chez elle avec une de ses amies qui parle bien anglais. Grande surprise, en voyant où elle habite. Devant nos yeux se trouve un camp d’une vingtaine de tentes fabriqués en bois et des bâches en plastique. En gros, le bidonville de Boddnath. Elle nous invite sous sa tente où elle nous présente ses cinq filles et son mari (bien éméché par l’alcool). On discute de tout et de rien et elle nous prépare le thé au lait. On leur montre les photos et sur une de nos photos, on nous voit manger pour la première fois du buffle. Voyant cela, elle souhaite nous inviter à souper du riz, des légumes et du buffle. On se regarde, en se posant la même question, pourquoi avoir acheté du lait alors qu’elle nous invite à souper. On refuse et c’est là que tout commence. La jeune fille parlant anglais nous dit que si on veut aider cette femme, il faut acheter une boxe à son mari. Comme on ne sait pas ce que c’est qu’une boxe, elle appelle le soi-disant vendeur pour nous la montrer. La boxe est en réalité une boîte pour réparer les chaussures. Après avoir tout sorti (brosses, cirage etc…), le Guims demande le prix de cette boxe. Il nous répond 28000 Rs équivalent à Frs 333.-. Bien sûr lors de la présentation de la boxe, les hommes du village sont présents.  Sans demander à la Sand, le Guims répond d’un ton franc : non ! Là, le soi-disant vendeur répond : « pourquoi je me suis déplacé, si tu ne veux pas aider cette femme ? ». Là, une longue discussion entre le Guims et le soi-disant vendeur commence. Le Guims explique les raisons de notre refus et au final qu’il n’est pas là pour sauver le monde. Une fois qu’il a compris qu’on n’achèterait pas la boxe, il demande qu’on achète de la nourriture pour cette famille. Le Guims lui répond qu’on a déjà acheté du lait et que c’est déjà beaucoup. Après que le vendeur soit parti, la jeune fille dit au Guims que le bébé de trois mois est triste. Il lui répond (en sachant que le bébé a une bonne mine) : « que pour cet enfant, un sourire est suffisant ». Là, elle veut qu’on achète de la nourriture. Finalement, le Guims lui explique notre déception. On pensait réellement avoir un échange avec cette femme et on s’est rendu compte que l’unique raison de notre venue était de nous mettre dans un sentiment de culpabilité pour obtenir de l’argent. On décide de s’en aller et durant tout le trajet de retour à pied on fera un débriefing. 

-          -L’arrivée de nos amis. C’est avec une grande joie qu’on retrouve un petit bout de chez nous. Le hasard fait qu’on passe une semaine aux alentours de Kathmandou avec Mélanie et J-P, deux amis qui habitent à Neuchâtel. On connait Mélanie de longue date et on apprend à mieux connaître J-P qui vient de Belgique. On passe deux jours à Namo Bouddha dans un magnifique écolodge où tout est réellement écologique et splendide. La nature est de toute beauté, la petite lodge est charmante et on passe beaucoup de temps à refaire le monde. On profite de se reposer et on se lève tôt pour découvrir la luminosité des montagnes au lever du soleil. Un second but durant ce temps ensemble est de déguster de bons petits plats. En effet, Mél. est une cuisinière hors pair et à la recherche de nouvelles saveurs alors que J-P qui travaille dans le vin a un fin palet. Mise à part un repas catastrophique que l’on nommera « poulet caoutchouc » et deux hôtels pourris qui refusent l’Amex, on savourera de bons petits plats et on se fera vraiment plaisir.
  
-          -Les surprises. Le premier soir en compagnie de Mél. et J-P, ils nous font l’énorme surprise d’apporté l’APERO ! Une bouteille de vin rouge, une bouteille de vin blanc, du parmesan, trois sortes de gruyère, de la viande des grisons et du lard, tout cela emballé sous vide. Moment unique lors de la dégustation du gruyère avec un succulent vin rouge. C’est là qu’on se rend compte du  bonheur de redécouvrir les saveurs de chez nous. Cerise sur le gâteau, ils nous ont apporté un paquet de la famille Crelier. C’est avec grande émotion qu’on découvre différentes affaires de notre toute petite filleule, Ambre dont son premier body et ses premières chaussettes. Bien sûre, tout cela est accompagné de sucrerie pour le Sand dont des Sugus. Il y a également une clé USB avec des petits films de la famille Crelier qui nous font du bien au cœur.   

-          -La corruption. On rencontre une collègue de travail de Mél. qui est mariée à un népalais et qui est actuellement en vacances à Kathmandou. Lors de ce moment, on comprend mieux la situation du Népal où la pauvreté, la corruption et la richesse se côtoient quotidiennement. La classe moyenne n’arrive même plus à s’acheter du lait pour faire leur boisson nationale qui est le thé népalais tellement la vie est devenue chère à Kathmandou. On ne pensait pas que le Népal était aussi pauvre. Dès qu’on sort de Thamel (quartier touristique) on se rend compte de la vraie réalité des choses.

-          -Nouvelle technique de marchandage à plusieurs. On a tous envie de s’acheter quelques souvenirs du Népal et pour que cela ne nous coûte pas trop cher, on trouve ce moyen efficace. Entrer dans un shop, choisir pas mal de choses et négocier le prix en totalité. Comme une certaine somme est en jeu et qu’on n’achète pas mal de chose on arrive à descendre les prix. Si cela ne fonctionne pas, on sort l’un après l’autre et en règle générale le vendeur rattrape la dernière personne à sortir pour dire qu’il est d’accord. Avec nous, ils n’ont pas fait une grande marge. Par contre, parfois cela n’a pas marché.

Toute bonne chose à une fin, Mél. et J-P continuent leur vacances direction le Bhutan et nous on va partir marcher dans l’Himalaya. Ces quelques jours passés ensemble, nous ont redonné de l’énergie pour continuer notre périple. Ca a été une bonne bouffée d’oxygène. Encore merci à vous deux pour votre gentillesse et nos moments de rigolade, hein M. FBI.