dimanche 8 avril 2012

Île de Bali






On arrive en pleine nuit sur cette île et notre priorité est de faire prolonger notre visa. Quand on arrive devant l’office d’immigration vers 8 heures, tous les employés sont habillés dans la même tenue, musique à fond et suivent les pas du professeure d’aérobic. On est surpris de voir cette activité. Après s’être renseigné, on apprend qu’ils font cela tous les vendredis matins. On fait notre demande de prolongation sans difficulté. Seule surprise, on ne peut le récupérer que la semaine suivante. On pourrait passer par une agence et l’avoir dans la journée mais cela nous coûterait le double du prix. 
Les moments forts sont : 

-Un artiste sympathique. En sortant de l’office de l’immigration, on ne sait pas quoi faire : rester à Denpasar, se rendre à Kuta ou aller à Ubud. On ne peut se décider car on n’a pas dormi de la nuit et on est crevé. Soudain, un gars nous demande où on se rend et s’il peut nous aider. Là, perplexe on ne sait quoi lui répondre. Fuad nous explique qu’il vit à Ubud et que c’est une belle petite ville qui est plaisante pour passer quelques jours. Comme il rentre chez lui en voiture, il nous propose de nous y emmener. Comme d’habitude, on se méfie un petit peu mais au final, on arrive à Ubud. Ce dernier nous explique où on peut trouver des guesthouses. Après avoir bu un verre en sa compagnie, il s’en va et nous laisse-là. Il nous laisse son numéro de téléphone en cas de besoin.

-Virée en scooter au temple maudit. On part de bonheur visiter les alentours d’Ubud où on voit de belles rizières en terrasse. Quand on arrive vers le temple, on paye l’entrée ainsi que le parking. On roule encore un kilomètre et on dépose le scooter. Là, il y a un poste de contrôle où un gars nous sort ce discours : il y a des cérémonies en ce moment et vous devez prendre un guide pour faire la visite autrement vous ne pouvez pas y entrer. Après une courte discussion entre nous, on pense que c’est une arnaque et on décide d’y aller seul. Après avoir marché une centaine de mètres, on aperçoit le temple et on y entre. A peine avoir franchi la porte d’entrée, cette fois ce n’est plus un guide mais un gardien du temple qui nous accoste. Même discours qu’en bas, on lui explique gentiment qu’on ne veut pas de guide et qu’on veut se promener librement. Arrivé devant les escaliers principaux, des gardiens du temple font barrage et nous réexplique la même chose. La Sand leur explique qu’on a payé l’entrée et qu’elle ne voit pas pourquoi on ne pourrait pas visiter ce lieu. Le gardien nous ressort la même chanson avec la soi-disant cérémonie. Il est d’accord de nous y emmener et il nous propose qu’on lui donne ce qu’on a envie. Après dix mètres, ils nous stoppent et nous dit finalement que ce sera 5 dollars pour la visite et qu’il vaut mieux être clair dès le début. Comme ça sent l’arnaque à plein pot, le Guims lui dit gentiment qu’on entrera sans lui. Au final, on visite toutes les parties du temple et on ne voit aucune cérémonie. On est très fier d’avoir tenu le coup jusqu’au bout car bien des gens se font avoir. Cette arnaque est mentionnée dans Lonely Planet ce que le Guims constatera plus tard. 

- Après le temple maudit c’est au tour du scooter. En rentrant, on décide d’aller voir la plage de sable noir. En route, on s’arrête pour que la Sand fasse des photos et le Guims veut arrêter le scooter mais surprise la clé n’est plus là. On retourne alors sur nos pas pour retrouver la clé perdue et après bien vingt minutes, on s’arrête devant un garage. On lui explique notre problème et ce dernier prend une autre clé et arrête le scooter alors que le Guims lui crie : « No, no ! ». Là, on se dit qu’on est perdu et qu’on va devoir rentrer à pied. Le gars qui a arrêté le scooter n’est pas du tout le garagiste et il va chercher le vrai. Tout-de-suite, la négociation commence pour savoir combien on va payer pour changer la serrure ou nous le rallumer afin qu’on puisse rentrer. On lui dit qu’on n’est pas responsable d’avoir éteint le scooter et on veut juste repartir. On lui laisse une modique somme pour qu’il le fasse. Après avoir trafiqué les quelques fils dans le scooter, on peut l’enclencher sans clé. On termine notre tour et on arrive chez le loueur de scooter. On est un peu stressé, en se demandant s’il va croire notre histoire de clé perdue. Ce dernier nous explique que ce n’est pas la première fois et qu’il avait complètement oublié de nous donner le porte-clés afin que la clé ne tombe pas. Une bonne heure de tracas pour une aussi petite clé.      

- Un ami d’un ami. Le meilleur pote de Xavier, Pascal, est québécois et habite à Canggu, à vingt minutes en scooter de Kuta. Ce dernier et sa femme, Nana, sont d’accord de nous héberger pour quelques jours. On découvre leur magnifique maison et leurs deux chiens. Le Guims fait du surf sur deux spots connus mais sans succès tellement les vagues sont grandes. On n’aime pas du tout la ville de Kuta car c’est trop bruyant et c’est un lieu pour faire la fête et boire. Par contre, on apprécie mieux Legian car c’est plus calme et paisible. Pascal nous donne un grand coup de main pour qu’on retrouve l’office d’immigration dans la grande ville de Denpasar afin de payer et le lendemain récupérer notre passeport. On passe également du temps avec Nana qui est océanographe et qui nous propose d’aller voir des magnifiques spots de snorkeling. Pour finir, on restera sur notre parcours initial, moins cher et plus proche.







1 commentaire:

Barbarossa a dit…

Cool les p'tits loups, ça a l'air bien joli tout ça.

Suis bien content pour vous que vous ayez pu résister à l'arnaque de la soi-disant cérémonie. J'aurais craqué après la troisième demande du gars je crois... C'est vraiment dommage de devoir être sur la défensive tout le temps. Heureusement qu'il reste de temps en temps, des personnes sympathique pour vous guider ou vous amenez à d'autres endroits sans devoir se méfier.

De bleu, l'allure du Guims avec sa planche... ça "claque" et ça va plaire à Barbara ça :o)

Tout de bon pour la suite

A+

Barba