jeudi 22 septembre 2011

Srinagar et l'houseboat maudit







Juste avant de passer le check point de sécurité à Shanghai, le Guims remarque qu’il a oublié de mettre son couteau suisse dans son sac à dos. On essaye de le camoufler dans notre sac à main mais cela ne passera pas. Là, un des agents montre au Guims où ressortir pour aller enregistrer le couteau via la soute. Ce dernier s’exécute mais lorsqu’il arrive au guichet de l’enregistrement le personnel lui demande de l’emballer dans un carton, ce qu’il n’a pas sous la main. Il lui montre où il peut trouver un carton et il s’y rend. Là, la taille minimum du carton est d’environ 50 cm et il coûte 25 yuans. Le Guims n’a que 15 yuans et un peu de monnaie. Après discussion, le Guims a droit au carton pour 15 yuans puisque le vendeur ne veut pas de la petite monnaie. En bref, un carton en sagex de 50 x 30 x30 cm juste pour un couteau suisse. Bon moment de rigolade.  

On arrive à New Dehli à 2h00 du matin à l’aéroport où on dort quelques heures parterre. Ensuite,on prend le métro pour aller en ville et c’est là que tout s’enchaîne. On fait quelques pas dans la rue et on se fait accoster par un taxi-vélo. Comme on n’arrive pas à se repérer, on lui demande de nous emmener à Connaught Place qui se trouve soit disant au bout de la rue. Il nous emmène sans nous demander à un office de tourisme. Durant le trajet, on voit la grande pauvreté de l’Inde tant redouté par leGuims. On entre à l’office pour leur demander une guesthouse.Là, on ressort avec une carte de Dehli, un planning pour les jours à venir mais pas de guesthouse. On essaye de se repérer à nouveau mais on n’y arrive pas puisque tous les panneaux sont écrits en indien.  On flippe de ne pas pouvoir se repérer et on suit un autre mec qui nous dit qu’il peut nous aider à trouver une guesthouse. On arrive dans un second office de tourisme et on discute. Il n’y a pas de guesthouse selon nos prix, la route pour Leh est fermée à cause d’inondations et il n’y a qu’un seul endroit pour y aller. On est obligé de passer par Srinagar. Ensuite, prendre un bus jusqu’à Leh. Face à tous cela, sous la pression, on n’a pas le choix et on s’envole le même jour à 13h00, direction Srinagar.

On atterrit à Srinagar avec quelques craintes car tout se ce qui nous est arrivé n’était pas prévu. Nos hôtes nous conduisent à un houseboat et non à une guesthouse. Sur ce trajet, on est surpris d’une forte présence militaire. Un jour après, on apprend qu’on se trouve au Kashmire, ancienne zone de tension avec le Pakistan. Depuis cinq ans, cette zone du pays est tranquille et l’afflux touristique est grandissant. Petit à petit, on reprend confiance et on arrive enfin à obtenir des informations. On découvre gentiment que tout est mensonge. La route pour se rendre àLeh est ouverte et on s’est fait avoir par des rabatteurs et des offices de tourisme corrompus.Sur l’houseboat, on ne peut sortir quand on veut car on a besoin d’une barque. Le soir, on n’a pas un seul moment tranquille car des copains du patron viennent nous vendre n’importe quoi. Les repas sont hors de prix (ce qu’on découvrira plus tard) mais comme c’est le ramadan c’est le seul lieu où on peut manger. Pour couronner le tout, le patron veut nous faire payer les petits déjeuners alors que c’est compris dans le prix global qu’on a payé à New Dehli. Le patron insiste également pour nous vendre un trekking dans les alentours. On ne se sent pas en sécurité dans cet endroit car tous sont des copains et tous se sait. Depuis le début du voyage, on ne s’est jamais senti comme cela. 

Après nos deux nuits, on part direction Pahalgam en bus pour faire un trekking en autonomie dans cette région. Il y atellement de militaire sur les routes que cela ne nous met pas en confiance. On passe deux jours là-bas dans une super guesthouse avec des gens honnêtes. Là, on a accès àLonelyPlanet et on prend toutes les informations souhaitées. On partage un souper avec une indienne et son fils qui nous donne des conseils sur les prix réels, la corruption du pays et d’autres choses. La pluie nous décourage à faire un trekking et la région ressemble beaucoup  à la Suisse. Là, c’est décidé on part sur ce qu’on voulait voir, la ville de Leh. On retourne donc pour une nuit à Srinagar où un jeune insiste pour qu’on aille dormir chez ses parents qui ont un houseboat. Le Guims négocie chaque point avant d’aller chez lui et l’avertit que s’il nous raconte des mensonges, on repartira. Tout se passe pour le mieux, on dort chez l’habitant où on goute un délicieux thé du Kashmire. Juste avant de dormir, on entend un bruit sous le lit. La Sand croit que c’est le Guims qui s’amuse. Ce n’est pas lui alors la Sand court allumer. On regarde sous le lit et là, un rat vient de se faire piéger dans une cage. Au début, le Guims croit que c’est leur animal de compagnie et la Sand lui fait remarquer qu’il y a un bout de fromage dans la cage. Le Guims avertit les propriétaires qui prennent le rat et on ne le reverra pas. La Sand est horrifiée et entend pleins de bruits. Elle passe une nuit mitigée entre les bruits de rats fictifs et les appels à la prière de la mosquée. On est à la veille de la fin du ramadan et un haut-parleur se trouve près de l’houseboat.  

Le Lendemain, on prend une jeep pour Leh.En route, on fait la connaissance de Giovanni, étudiant italien à New Dehli, Frank et Sandra, allemands qui commencent leur voyage de 8 mois et Emilie et Lisa, anglaises en vacances. 

Pour conclure ce chapitre, on constate que de changer d’un pays à l’autre est à chaque fois difficile. Il y a le changement de monnaie, on ne connait pas les prix réels et cette fois on n’avait pas de personne de contact sur place. On a découvert une région où la religion musulmane est très présente. Très souvent, la Sand ne sentait pas à l’aise du au regard insistant des hommes.A Srinagar, les gens rencontrés sont très forts en buisness et très doués à vous faire culpabiliser si vous n’achetez rien. On est arrivé à un certain stade où ils nous harcelaient. Dans les rues, il y avait que des hommes et les femmes ? On en a vu quelques-unes,voilée et même portant la bourka. 

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