dimanche 28 août 2011

Jetset française








De retour à la capitale, on décide d’aller manger une crêpe pour varier notre nourriture. Là, on fait la connaissance de Yannick, patron du restaurant et breton d’origine. Il est installé en Mongolie depuis plusieurs années et il vient d’ouvrir ce restaurant. On lui parle de notre manière de voyager et il est fasciné. Il nous dit qu’il a un chalet à une heure d’Oulan Bator et que si on le désire on peut aller se promener dans cette région car c’est très joli. Comme ils nous restent du temps devant nous, on accepte sa proposition. Il nous montre sur la carte où se trouve son chalet. Il nous met à disposition la yourte qui se trouve juste à côté pour qu’on puisse y dormir. Il avertit également son gardien de notre arrivée. Le lendemain, on part tout motivé pour deux jours de marche qu’on imagine tranquille. Sur nous, on porte peu de nourriture car le lendemain de notre arrivée, Yannick viendra avec ses copains faire un brunch au chalet. 

On part en fin de journée avec notre taxi attitré au point de départ. On commence à marcher et après quelques km on essaie de se repérer sur la carte. Normalement, on devrait pouvoir couper à travers les collines, selon Yannick, mais on constate que c’est impossible à cause de la forêt. On demande notre chemin à une personne qui nous dit qu’on doit aller jusqu’au bout de la vallée. Le Jo est fatigué, il n’a pas la tête à marcher. Le Guims essaye de le motiver alors que la Sand galope puisqu’elle n’a pas de sac à dos.
 
Les moments forts sont : 

-Après cinq heures de marche, alors qu’on devrait déjà être arrivé, on n’aperçoit toujours pas le chalet. On est les trois fatigué et on n’a qu’une envie c’est d’y arriver. On continue et heureusement pour nous on tombe sur un petit hameau. On essaye de se renseigner mais sans succès. La tombée de la nuit est proche et on a besoin d’arrivée au chalet car on n’a pas les tentes. Un kilomètre plus loin, on a la chance de tomber sur des enfants qui parlent anglais et qui nous disent que le chalet est plus bas, à environ six km. Grâce à eux, on évite de se faire mordre par des chiens qu’ils chassent à coups de pierres. La nuit est tombée, on ne voit plus grand-chose et la frontale devient nécessaire. La Sand commence d’avoir peur de marcher dans la nuit, le Jo est claqué mais le Guims est tellement fâché qu’il pourrait rentrer à pied à Oulan-Bator. Après discussion, on décide de s’arrêter à la prochaine yourte venue. C’est un petit camp touristique où on passera la nuit. Le Guims et le Jo sont tellement énervés de ne pas avoir trouvé ce foutu chalet, de rage ils frappent le sol avec leurs bâtons de marche. On suppose que Yannick s’est trompé d’endroit sur la carte. Le lendemain, grâce au propriétaire du camp et quelques coups de téléphones, on arrive enfin au chalet en voiture. 

-Le brunch est délicieux. Le Guims et la Sand mange de tendres morceaux de bœufs grillés à s’en faire péter la pense. Tout cela est accompagné de salades vertes, de tomates, de concombres, de carottes, choux rouges avec une succulente sauce française préparé par Yannick.  A l’apéro, on goute des omelettes de vaise de loups de la taille d’un ballon de foot.  Après 4 mois de voyage sans cela, c’est un réel bonheur.
 
-Le chalet se situe en haut d’une petite vallée où le pâturage est rempli d’edelweiss. Au début, on fait attention de ne pas les écraser car pour nous, petite suisse, ce sont des fleurs qui sont rares. Puis, après 5 minutes, on en écrase une, puis, deux, puis trois, puis on termine par faire nos besoins sur elles. On est surpris de voir autant d’eldelweiss et on découvre que la Mongolie a une flore grandiose.    

-Le gardien du chalet à des chevaux et on profite de faire une balade. Le Guims et la Sand sont un peu déçus car les chevaux ont de la peine à avancer. A chaque pas, on essaye de les faire partir au galop mais ce n’est pas gagné. On a eu un bon fou-rire lorsque le Jo se ramasse une branche de sapin en plein galop. Aie, ça fait mal mais ça passe. Pour le Jo c’est ces tous premiers galops et c’est un pur moment d'éclate.  

- On passe un agréable après-midi en compagnie de personnes très différentes. Il y a les joueurs de cartes, le cueilleur de champignons et d’herbe sauvage, le pêcheur compulsif (30 ombres et 3 kg de champignons pour 10 personnes), les deux artistes baroques, le « putainger » qui ne peut sortir une phrase sans le mot putain, l’homme qui disait mais « qu’est-ce qu’on est bien ici en Mongolie ?» et bien d’autres personnages.    

Encore merci à Yannick de nous avoir invité alors qu’il nous a rencontré qu’une seule fois.





2 commentaires:

Barbara a dit…

Allez Guimsounet, il ne faut pas t'énerver autant lorsque tu te perds... Depuis que vous voyagez, à vous lire, vous ne vous êtes pas beaucoup perdu...

Ca pourrait être bien pire, il ne pourrai pas y avoir eu de fondue, ni de coup du milieu ;o)

Prend soin de te toi (et de ta barbe) Guimsounet

Ta Barbara qui t'embrasse

joel jezequel a dit…

Hé c'est marrant de vous retrouver sur le ouèbe ! vous faites un voyage magnifique :)

à bientôt

Joël (un des artistes baroque je crois ^^)