jeudi 4 août 2011

Pekin et ses environs








On reprend à nouveau notre bon vieux transsibérien et dans notre cabine, on rencontre Nergui et Ideree, un couple de Mongolie. Cette dernière est malade et elle va se faire soigner sur Pékin. En effet, les soins hospitaliers en Mongolie ne sont pas adéquats. Le courant passe bien entre nous et à l’aide de leur dictionnaire mongole-anglais, la communication se fait facilement. L’arrivée à Pékin est plus difficile : 33 degrés avec un ciel rempli d’humidité, un monde fou sur la place de la gare et beaucoup de gens qui nous accostent. On se dirige à pied vers notre guesthouse tout en découvrant une minuscule partie de Pékin.

Voici les moments forts et plus difficiles :

-On rencontre David (France) et Raphael (Allemagne) qui nous font partager leurs expériences nocturnes. Ils font l’expérience d’une nuit dans un quartier un peu particulier de Pékin. Il en ressortira pour David une nuit torride et pour Raphael, la nuit la plus chère pour son porte-monnaie. Mais bon, ils s’en sortent bien car cela aurait pu mal se terminer.

-Suite à la suggestion de David, on va faire un tour au marché des fausses marques où la négociation est de mise. A peine arrives, on se fait accaparer par différents vendeurs qui veulent absolument qu’on achète quelque chose. Les choses se compliquent quand on s’intéresse à un t-shirt pour le filleul de la Sand. On demande le prix et son premier prix est de Frs 50.- mais comme on est ses premiers clients elle descend à Frs 25.-. On trouve cela trop cher et on lui dit qu’on est plus intéressé. Elle nous traite de « crazy » et nous demande un nouveau prix. On lui propose Frs 3.-  en espérant l’obtenir pour Frs 6.- et là, elle nous traite de « stupid ». On décide de quitter le magasin mais deux vendeuses retiennent la Sand par les bras. Elle se débat tout en étant fortement énervée. La Sand s’en va et le Guims qui n’a pas aimé cela et discute avec la vendeuse de son attitude. Au final, une autre vendeuse s’en mêle et demande au Guims de s’en aller. A un autre endroit, la Sand voit une jolie petite robe et de nouveau le prix est trop élevé pour ce que c’est. On décide de ne pas l’acheter et on s’en va. Alors la vendeuse nous suit et nous traite de  « crazy » car on ne lui a pas achetée la robe à Frs 12.-. On quitte ce marché pour aller faire un débriefing au Mc Donald après que la Sand est dit au Guims « la prochaine qui m’approche je lui pète la gueule ». Le Guims n'a jamais vu la Sand dans cet état. Un marché où l’on ne retournera pas, non pas pour l’argent mais pour l’attitude des vendeuses.

- Dès notre arrivée, on va faire notre demande de visa mongole et là, impossible de faire une demande en 7 jours. On est obligé de faire une demande expresse sans explication qui nous coûte le double. Ensuite, on passe chercher notre billet de train pour le retour et là, grande surprise, le même trajet en sens inverse nous coûte le double de celui en Mongolie. On ne comprend pas pourquoi le prix change autant et notre budget en prend un coup.

-On fait différentes visites (Cité interdite, Parc d’été, Temple du Ciel, Les tours au tambour, stade olympique) et on est surpris de constater que les prix d’entrée de ces différents sites aussi chers. En sachant que le salaire moyen d’un chinois à Pékin est d’environ Frs 120.-, l’entrée à la Cite interdite lui coûte Frs 8.- et ce n’est pas le plus cher. On est également surpris de voir autant de touristes chinois qui se bousculent pour prendre en photo des choses qui sont à nos yeux peu importantes.

-On cherche des informations sur internet dans le but de faire quelques jours de trekk aux alentours de Pékin mais à chaque fois, soit on nous refuse dans les cybercafés (chaque chinois a une carte afin que les autorités sachent ce qu’ils consultent), soit, les sites intéressants sont bloqués. Il nous est arrivé qu’ils nous bloquent un site alors qu’on était en train de le consulter. Ce qui nous a dissuadés à faire des trekks, c’est de ne pas trouver de carte et d’avoir des points d’eau très polluée. La cerise sur le gâteau, le camping est interdit en Chine sous peine de se faire ramener dans le village le plus proche par la police.

-Le Guims est une star en Chine. Sur chaque site visité, des personnes lui ont demandé s’ils pouvaient prendre une photo avec lui. Serait-ce à cause de sa barbe ? La seule fois, où la Sand a été prise en photo par un couple de chinois, le Guims était malade et dormait à la guesthouse. 

-On adore visiter des villes à pied mais à Pékin, on s’est rendu compte que c’était impossible car les distances sont énormes. On ne prend pas de taxi ou de tuc-tuc pour nous éviter des énervements. David et Raphaël ont vécu des histoires pas très comiques avec des chauffeurs de taxi ou de tuc-tuc. On se déplace alors en métro.

-Après 8 jours à Pékin, on a besoin de prendre l’air et on part direction Chengde en train (ville au nord de Pékin à 200 km). Là, c’est bien différent, les gens sont très sympathiques, on fait du fitness extérieur avec eux où ils nous montrent comment utiliser les machines et le responsable de la guesthouse est adorable. Il nous apprend qu’à Pékin on s’est fait arnaquer en achetant des fruits dans un magasin. On a payé Frs 15.- pour deux pommes, une pêche et deux oranges. Comme les prix ne sont jamais affichés, ils mettent le prix à la tête du client. Notre guesthouse-man est tellement sympa qu’il va nous chercher lui-même des fruits pour avoir un prix raisonnable. Un soir, on se balade dans la ville et arrivés vers un pont, on découvre un grand nombre de chinois dansant sur des musiques très rythmées. Ce qui nous a surpris est que chaque chanson a sa propre chorégraphie et qu’ils les connaissent sur le bout du doigt. 

-On passe toute une après-midi en compagnie d’Idere et Nergui qui sont à l’hôpital. Les trouver fut la chose la plus difficile qu’on est faite à Pékin. On passe une heure à les chercher avec l’aide de deux médecins et de trois infirmières pour connaître leur numéro de chambre. Pour cela, on décrit physiquement Idere (taille, poids, maladie, âge) car on ne sait pas comment son nom s’écrit en cyrillique. Difficulté supplémentaire, les médecins ne parlent quasiment pas anglais. C’est un super moment où les médecins et infirmières sont adorables. 

Ce petit séjour à Pékin a été difficile pour nous car la transition entre la Mongolie et la Chine est incomparable. Passé d’un pays où l’hospitalité est de mise à un pays où votre tête ressemble à un billet de dollars, l’adaptation est plutôt difficile. On avait prévu de faire 4 mois en Chine mais on se rend compte que c’est un pays qui ne nous donne pas l’envie de passer trop de temps.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Hey salut les aventuriers!! Alors ce voyage à l'air de bien se passer, nous vous suivons a travers vos magnifique photos et vos textes qui sont vachement prenant. Cela doit être hyper enrichissant comme expérience et nous vous félicitons pour ce dur périple. On pense fort à vous, pour nous c'est la routine, (brucelles, tournevis et compagnie!!..)Hey le guim's, si t'as un ptit coup de barre, n'oublie pas la bonne vieille biscotte!! sa requinque un max!!lol. Aller bon courage pour la suite de vos aventures, en espérant vous revoir prochainement pour plus de détails. Ont vous fait de grosses bises et encore bravo. Marilyn et Dingo.