dimanche 28 août 2011

Pékin, nous revoilà







A peine la frontière traversée, on découvre les sleepings bus qui nous emmène d’Erlian à Pékin. On voulait faire le trajet OulanBator –Pékin avec le transsibérien mais il n’y avait plus de place. Ce sont des lits à deux étages sur trois couloirs. Les lits sont étroits mais on passe une très bonne nuit et le trajet est plus court qu’avec le transsibérien. A 5h00 du matin, on est dans un quartier retiré de Pékin où le bus s’est arrêté. On se repère assez facilement et on se dirige vers notre guesthouse préférée. 

On fait visiter cette grande ville au Jo et on l’emmène dans de bons petits restaurants. On est rassuré lorsque le Jo nous dit qu’après ces trois jours à Pékin, il en a marre de cette grande ville et que les steppes de Mongolie lui manquent.

On ne peut se rendre en Chine sans aller voir la plus belle ! La Grande Muraille de Chine est somptueuse. Elle se marie parfaitement avec le paysage et on a le sentiment qu’elle a toujours été là. Marcher de tourelles en tourellessous une chaleur tropicale n’a pas été chose facile. En plus de cela, les pentes sont très raides et impressionnantes. Notre marche sur celle-ci est bien difficile mais ce n’est rien comparé aux personnes qui ont dû la construire. On ne peut être qu’en admiration devant une telle œuvre.

Petit paragraphe concernant l’énervement du Guims avant de se rendre sur la plus belle ! Devant nous, se dresse la Grande Muraille et on souhaite y monter à pied. La guide nous mentionne deux chemins. Un premier qu’elle nous déconseille car on perdrait trop de temps avant de l’atteindre. Le deuxième est de monter en téléphérique mais on trouve cela cher. Le Guims aperçoit sur un panneau d’information un plan montrant trois chemins. Il lui demande si on peut prendre le troisième qui a l’air assez rapide. Elle nous dit que ce chemin est fermé et que si on veut monter à pieds, on aura trop peu de temps sur la Muraille. Elle ne nous laisse pas le choix et à contre cœur, on prend le téléphérique.Seulement voilà, trente minutes après, on retrouvera notre guide dans une tourelle où le soit disant chemin fermé aboutit. Le Guims est furieux car depuis ce point de vue, on voit d’autres personnes montées à pied. On constate malheureusement qu’une partie de ce peuple trichent et n’hésitent pas à mentir,même entre eux, dès le moment où l’argent entre en jeu. Ce qui est triste à nos yeux c’est que ces comportements font partie de leur culture et pour eux agir comme cela c’est normal.

Après avoir accompagné le Jo à l’aéroport, on repart avec nostalgie direction la guesthouse. On n’a pas envie de louper notre train donc on part en avance direction la gare du Nord. On arrive à celle-ci  mais le surveillant ne veut pas nous laisser entrer. Il nous montre nos tickets et…ce n’est pas la bonne gare. On ne comprend pas tout de suite car on a acheté les billets à cette gare. Là, on regarde mieux les tickets et on se rend compte qu’il y a noté gare Sud. On regarde notre montre et on a 45 min pour s’y rendre. On court direction le métro et comme on ne sait pas où se trouve cette gare, on demande à plusieurs personnes. Très rapidement, une personne nous indique le numéro de la ligne et par chance, cette dernière est juste sous nos pieds. Après un peu de panique, on y arrivera de justesse.

On a de la peine à réaliser que nous sommes dans un train tellement ce dernier est moderne. Il ya beaucoup de place pour être à l’aise et il file à 320 km/h. Il nous faudra seulement cinq heures pour arriver à Shanghai.

Pour le Jo, un grand merci pour ce mois passé en ta compagnie. On a découvert que tu es une personne sensible et que tu as une grande ouverture d’esprit. Même dans les difficultés tu as toujours su reprendre le dessus et continuer à avancer. On a passé de bons moments en ta compagnie et à bientôt pour un futur trekk.

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